Merci Michel.
Tes correspondants n'ont pas tardé à me contacter.
J'aimerais les aider.
Le seul problème est que mes
Carausius morosus viennent d'atteindre depuis peu la maturité et que les oeufs qui commencent à être pondus ne commenceront à éclore que dans 3 ou 4 mois : un peu juste pour un travail d'études.
C'est ce que je leur ai répondu.
En bref, ma longue "cohabitation" avec ces phasmes me font dire que l'on peut obtenir des individus allant d'une couleur très sombre (presque noire) à une autre vert pâle.
C'est un peu comme l'outil de correction chromatique des logiciels de traitement d'images...
Schématiquement 3 facteurs doivent être pris en compte
> Température : basse = clair / élevée = sombre
> Humidité : élevée = clair / basse = sombre
> Luminosité : faibe = clair / élevée = sombre.
Des expériences ont été réalisées il y a longtemps (nous n'étions pas encore nés...même moi
et je les résume:
> Température : un
Carausius morosus de couleur intermédiare (disons fauve) est immobilisé par de fins tuyaux pliés en U et dont le sommet épouse parfaitement sont corps.
Alternativement, circulent dans ces arecaux de l'eau froide (+/- 10°C) et de l'eau chaude (+/- 37°C) pendant plusieurs heures... on peut observer un éclaircissemnt (froid) et un un assombrissement (chaud) du sujet au niveau des tuyaux. Ce n'est pas un changement radical, mais des nuances.
> Hormone mélanogène. Elle provient des ganglions céphaliques. Un sujet sombre décapité continue à survivre assez longtemps et son corps s'éclaircit. Moins cruel : on le ligature au milieu du 3ème segment thoracique et on voit l'abdomen s'éclaircir légèrement.
Dans le même ordre d'idées, on peut faire varier la couleur des
Sipyloidea sipylus à
l'état larvaire du vert à la teinte paille. Mais quelque soit la nuance des nymphes, les adultes que j'ai obtenus (innombrables) ont été toujours de teinte sablée.
Voila.
Jean-Pierre